A quel moment peut-on envisager la viscosupplémentation au cours de la gonarthrose traitée?

J’ai mal au genou depuis plus de 2 ans et l’on a fait chez moi le diagnostic d’arthrose du genou l’an dernier avec des clichés radiographiques demandés à la suite d’un examen clinique ayant évoqué cette pathologie. En effet mes douleurs étaient très mécaniques, soulagées par le repos et aggravées par mes activités récentes d’ascensoriste m’obligeant à monter et descendre sans arrêt les escaliers. Le matin j’étais toujours un peu rouillé et il me fallait quelques minutes pour démarrer même si j’avais passé des nuits sans douleurs. Les clichés radiologiques avaient montré un pincement de l’interligne fémorotibial  interne avec diminution de hauteur du cartilage ainsi qu’un joli bec de perroquet ou ostéophyte sur le bord du plateau tibial interne. Il y avait en outre une épine tibiale hypertrophiée : séquelle d’un arrachement du ligament croisé antérieur au cours d’un match de rugby il y a plus de 25 ans qui avait été traité à l’époque par le repos et la rééducation sans conséquence ultérieures jusqu’alors. (ci-dessous ma radiographie récente)

Donc depuis 2 ans  je fais un traitement très régulier pour cette arthrose. Comme un essai de sulfate de chondroîtine  n’avait donné aucun résultat, j’avais pris ensuite de la Cuivramine, un complément alimentaire à base de glucosamine et de cuivre avec un assez bon résultat. Je continue actuellement à le prendre régulièrement. Au milieu de l’année dernière j’ai fait un épanchement de synovie qui a justifié une ponction et une infiltration de cortisone. L’examen du liquide a confirmé l’arthrose avec une formule de liquide très mécanique. L’infiltration n’a pas apporté d’amélioration notable. Mais avec un repos de 3 semaines, j’ai pu reprendre mes activités et en quelques mois tout est rentré dans l’ordre. A la fin de l’an dernier,  j’ai fait une nouvelle poussée avec douleurs nocturne, épanchement important. Comme l’infiltration n’avait apporté aucun résultat je n’en ai pas eu de nouvelle et j’ai reçu un traitement anti inflammatoire que j’ai très mal supporté au bout de 8 jours avec vomissements, diarrhée et gastralgie. Le repos à nouveau prescrit m’a permis de récupérer petit à petit.

Depuis le début de l’année je conserve une gêne relativement importante au niveau du genou. Les douleurs restent calmées par le repos mais l’activité les exacerbe. Je ne peux pas rester indéfiniment ainsi avec un handicap fonctionnel sérieux même si mon genou semble normal : sec, parfois bruyant mais sans épanchement. Je ne peux plus prendre d’antiinflammatoires et les antalgiques sont relativement inefficaces aux doses courantes. J’ai lu sur internet que l’on pouvait faire des injections d’acide hyaluronique dans le genou pour améliorer douleurs et mouvement. Est-ce que cela a des chances de marcher chez moi ?

Vous pouvez répondre à ce quiz et savoir ainsi si vous êtes capable de conseiller sérieusement à ce patient qui le demande?

Il y a de nombreux autres « quiz » sur les pages de « HYALUQUIZ » et « ARTHROQUIZ » que vous pouvez ouvrir à partir de la page d’accueil

HYALUQUIZ 5

La viscosupplémentation à l'acide hyaluronique est un moyen thérapeutique efficace dans la gonarthrose. Elle amène une amélioration significative des douleurs et de la fonction. Elle est utilisée depuis de nombreuses années avec succès. Elle a fait l'objet de nombreuses études publiées généralement positives même si l'on a pu récemment mettre en doute son efficacité dans une métaanalyse d'ailleurs contredite par d'autres travaux parus quelques mois plus tard. Elle est efficace à moyen et long terme. On parle de mois voire d'année quand l'infiltration de cortisone ne l'est que durant quelques semaines. Son mode d'action est progressivement mis au jour ce qui permet d'envisager de poser des indications de plus en plus judicieuses. A travers les nombreux articles qui se trouvent dans le site vous avez pu comprendre que la viscosupplémentation était un acte thérapeutique s'inscrivant dans un schéma général de prise en charge de la gonarthrose. Il est ainsi des situations au cours de l'évolution de la gonarthrose qui ne sont pas propices à la mise en route de ce traitement; c'est le cas de la poussée congestive d'arthrose. Est ce que l'on peut envisager d'utiliser avec un maximum de chance de réussite l'acide hyaluronique chez ce patient porteur d'une gonarthrose et qui nous a raconté plus haut son histoire? En répondant aux questions suivantes vous saurez si vous êtes qualifié pour lui donner une réponse.

Départ

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